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Mots clefs de l’article précédent

  • Circularité des Accélérateurs à Particules
  • Impulsion Unique & Vie Linéaire Regrettée
  • Impulsion Répétée & Vie Circulaire de Satisfaction
  • Cercle, Certitude & Longévité

Ligne et cercle s’opposent par principe, mais sont surtout complémentaires et ne pourraient réellement s’utiliser sans l’autre, voir même exister.

Objectifs

La ligne se définit par sa longueur ainsi que sa direction. Mais c’est aussi ce qui la limite. Une fois tracée celle-ci est difficile à dévier théoriquement. Cela demande en principe beaucoup d’énergie. Cependant, en pratique c’est le suivi de cette trajectoire jusqu’à la fin qui nécessite le plus d’énergie car de manière naturelle nous n’aimons pas ce qui est restrictif. Et tout élément extérieur se trouve être une bonne excuse pour en dévier facilement.

De plus, l’énergie nécessaire au suivi de cette trajectoire ne peut réellement être fournie de manière “optimale” qu’au départ, donc on se retrouve avec une situation en mode “tout ou rien”. Soit l’impulsion est faite avec la bonne intensité dans la bonne direction… soit non. Vous n’avez qu’une seule chance sur beaucoup trop d’avoir le combo parfait. Et ensuite de la maintenir. Ce n’est pas irréalisable, certes. Mais cela reste très difficile en réalité.

Vous pouvez comparer le suivi de cette ligne à de la marche sur une poutre en gymnastique. N’est-il pas plus facile de tomber d’un côté ou de l’autre que de suivre le chemin ? Vous me direz tout dépend aussi de l’épaisseur de la poutre. Certes. Mais l’épaisseur est à cette poutre ce que votre conviction et votre motivation sont à vos objectifs dans la vie. Plus ils sont puissants et certains plus vos chances de réalisations sont élevées, malgré les distractions.

Distractions

Rappelons ici qu’une ligne peut se décomposer en une grande quantité de sous-segments. Élément intéressant qui se rapproche davantage de la réalité. Ces sous-segments sont alors autant d’opportunités de redonner de nouvelles impulsions et de corriger la direction d’un mouvement précédent plutôt mauvais. Mais c’est aussi une nouvelle opportunité de se planter après un mouvement précédent pourtant bon.

En cause, ces opportunités sont surtout le résultat de distractions à vos objectifs. Prenant la forme d’une force vous attirant en dehors du chemin, ils sont la raison de cette nécessité à ce réajustement permanent dans la bonne direction.

Ils sont donc aussi d’une manière non négligeable tout autant de finalités avortées permettant la détermination de nouveaux objectifs toujours plus nombreux. Chaque distraction ne se retrouve être finalement qu’une opportunité d’excuse à une fuite devenant une habitude de vie. Avez-vous pour autant atteint l’objectif final ? Ou bien même un objectif intermédiaire ? Dans une très grande majorité des cas : non.

Petit à petit, vous déviez de l’objectif initial pour finalement essayer d’en atteindre un totalement différent. Nous passons notre temps à définir de nouveaux objectifs sans atteindre les précédents, ne faisant que repartir de zéro sans pour autant avancer.

Abandon par excuse

Vous aurez rapidement fait le comparatif avec la vie où nous passons notre temps à réajuster, voir à tout remettre en question parfois du jour au lendemain. Et comme amené plus haut, vous comprenez aussi pourquoi, arrivés sur leur lit de mort, majorité des gens n’ont souvent que pléthore de regrets à défaut d’une vie de satisfaction. Ce n’est pas défaitiste ou morose. Simplement un constat réaliste de la vie.

Vous pouvez ensuite prendre pour coupable les personnes, raisons ou évènements exceptionnels, pourtant fréquents, qui vous arrangent, il n’en diffère en aucun point une finalité non satisfaisante d’abandons récurrents. Une finalité où, quoi que vous fassiez, vous ne pouvez en retirer aucune fierté dans un monde que vous prenez pour coupable facile. Mais où se situe réellement la faute de chacun ici ?

La ligne permet ainsi la définition de l’objectif mais pas l’aboutissement de celui-ci.

Aboutissement

Le cercle est défini, quant à lui, d’une manière identique par sa longueur mais qui est surtout la conséquence de son diamètre. Plus le diamètre est grand plus le cercle l’est également. Mais plus il nécessite aussi d’énergie afin d’entraîner autour de son axe.

La différence résulte bien dans la présence de cet axe qui joue un rôle majeur. Axe autour duquel nous tournons, il se présente à la fois comme repère et ancrage à notre mouvement.

Tout d’abord, là où dans le cas de la ligne il était plus facile de s’écarter du chemin, l’ancrage par l’axe ici nous force à rester sur une trajectoire circulaire autour de celui-ci. Le premier intérêt se trouve donc dans cette interaction ancre/liaison/individu. Et dans l’hypothèse où l’ancre est assez lourde, même une liaison élastique vous ramènera toujours vers celle-ci.

Erreurs et Élastique

Le côté élastique donne à cette liaison une capacité d’allongement et de rétractation symbolisant une flexibilitéde l’esprit. Elle permet alors une trajectoire qui n’est pas réellement circulaire à un instant donné. Pour autant, le mouvement s’en trouve seulement ralenti ou accéléré et quelque peu dévié sur le court terme.

Mais vous continuez toujours à tourner autour de votre axe. Ainsi, malgré les forces extérieures et une certaine flexibilité d’esprit ou de mouvement, cette liaison vous permet de ne pas dévier à long terme. Vous êtes ramené sur la voie rapidement contrairement à la ligne où une force vous écartant du chemin vous en éloigne presque définitivement.

On peut dire que la flexibilité au sein du cercle permet l’erreur quand elle était punitive sur la ligne.

Temps. Repère volontairement perdu

Ensuite, une notion de temps s’immisce. Vous avez surement déjà vécu cette sensation en courant sur piste où il est difficile de garder le compte des tours que vous avez faits, et ce, assez rapidement. C’est le même principe ici.

Le fait de perdre le compte sur cette trajectoire circulaire donne à l’axe encore plus d’importance car il devient l’unique repère. Vous ne savez pas combien vous avez fait de tours, ni bien même où vous êtes sur ce cercle. La seule chose qui importe alors est de voir que l’axe est toujours visible et à une distance donnée.

La perte de notion du temps vous fait oublier progressivement la raison de votre action, ce qui renforce cette perte de repère. Vous ne savez pas d’où vous êtes parti ni où vous devez vous arrêter. L’axe est donc réellement votre seul ami. On retrouve ici le côté incertitude versus agréable. Le fait de ne pas savoir beaucoup de choses est stressant et désagréable. L’axe est donc votre seule certitude. Ainsi, plus vous tournez autour de lui et plus vous en avez besoin.

Ici, ce sont donc les notions de durée et de temps qui sont incertaines en opposition à la direction dans le cas d’un mouvement linéaire.

Dépassement

L’objectif initial, pourtant oublié, est donc atteint d’une manière presque certaine. On ne sait tout simplement pas quand. Mais grâce à cette perte de notion du temps, il devient envisageable en prenant un peu de recul d’envisager alors le dépassement de cet objectif initial. Pourquoi s’arrêter alors que vous êtes lancé et qu’il n’existe plus cette notion de début et de fin ?

L’énergie est donc utilisée de manière plus efficiente simplement grâce à cet axe qui nous donne un repère autour duquel tourner et à ce lien qui nous y maintient. Il sera alors intéressant de voir prochainement comment on peut transposer cela par rapport à notre vie de tous les jours. Je pense que vous aurez compris l’intérêt d’une routine à partir d’ici avant que je ne le détaille dans le prochain article.

Le cycle permet alors l’aboutissement mais pas la définition de l’objectif.

Combo

Nous arrivons enfin au terme d’une présentation qui aura pu sembler longue mais au final très utile concernant ce principe de ligne et de cercle. Il est à la base de tout ce qui suit aussi bien en termes d’approche globale que de raisonnements plus spécifiques comme le sport, le sommeil, les énergies ou le temps pour ne citer qu’eux.

Nous savons maintenant que cette ligne de vie permet à la fois une projection future et une rétrospective passée. Elle est alors porteuse d’objectifs, de projection et de motivation tout comme elle fait résonner satisfaction, plénitude, désillusion ou regrets. Origine et finalité à la fois, elle ne demande qu’à être établie puis suivie.

La routine constituera l’un de ces raisonnements circulaires auxquels je fais référence depuis plusieurs articles. À la fois énergie et repère, elle est surtout synonyme de résilience et d’aboutissement. La finalité de celui-ci se trouvant alors au paragraphe précédent avec l’objectif défini en amont de cette routine. Car de la routine résulte une certaine satisfaction seulement si elle a un but. Le cercle n’existant alors que pour donner raison à la ligne.

Comme je vous le disais, dès le prochain article je vais parler de choses davantage concrètes avec des thèmes bien spécifiques comme la routine, la précision, l’équilibre, l’osmose ou encore les pyramides d’aboutissement. Bien qu’importante, nous n’avons vu qu’une petite partie du raisonnement global. Il est temps de level up un peu.

 

Mots clefs de l’article

  • Ligne / Direction par l’Objectif
  • Fragilité & Abandon par Excuse de Distraction
  • Cercle & Aboutissement par Permission d’Erreurs
  • Perte de Repères et Dépassement

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