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  • Evolution Permanente des Besoins
  • Développement Malheureux
  • Les Travers de la Spéculation
  • Logique & Fluidité de Raisonnement

Après avoir tourné autour du sujet lors des premiers articles, je vais désormais vous présenter le raisonnement sur lequel je base une bonne partie de ma vie. Comme vous le voyez au quotidien sur les réseaux ou à travers divers média, il existe autant d’idées pour changer le monde qu’il y a de personnes sur Terre.

Malheureusement, combien sont réellement conscientes du manque de recul de leur point de vue ? En effet, vous observerez qu’une bonne partie du temps les idées majoritairement proposées n’ont pour seul objectif le changement du quotidien de ceux les ayant soumises. Cela reste tout à fait normal, mais nous ne pouvons alors pas en ressortir de réponse à une problématique qui concerne tout un chacun.

Vous savez que mon point de départ n’est pas ce qui m’entoure mais ce dont j’ai besoin intrinsèquement. Ce qui m’intéresse est de me concentrer sur les propriétés uniques de ce que je suis. Une approche à la fois très simple du fait que je me concentre sur ma seule personne, et non sur une généralité ou un groupe, mais tout de même complexe de part le nombre de variables d’entrée.

Biomécanique

En observant comment s’articule notre monde, on s’aperçoit qu’une majorité des éléments naturels durables le constituant sont de forme circulaire ou sphérique à un moment de leur existence (planètes, étoiles, atomes, gouttes d’eau, virus, etc). Particularité facilement notable à l’échelle du très grand dans l’espace, un peu plus subtile pour les moins avertis à l’échelle du tout petit.

Il n’est alors pas étonnant qu’en amenant cette idée dans le milieu dynamique qu’est le mouvement, le corps humain puisse se modéliser en totalité de manière biomécanique par des liaisons pivots ou sphériques. Cela n’est pas parfaitement vrai d’un point de vue anatomique mais c’est suffisamment proche de ce qu’on observe de manière fonctionnelle pour que je puisse l’utiliser comme telle.

Nous avons alors d’un côté des liaisons pivots comme la mâchoire, les coudes et les genoux, et de l’autre des liaisons sphériques comme les épaules, les poignets, les hanches ou les chevilles. Il est clairement très pratique d’un point de vue fonctionnel d’avoir ce type de liaison sur tout le corps.

Mais imaginez la difficulté si votre cheville n’était qu’une simple liaison pivot. Vous n’auriez alors qu’un mouvement unidirectionnel, sans possibilité de changement de direction car l’angle serait figé, et votre stabilité en serait bien réduite. Les liaisons ne sont donc pas interchangeables entre elles. Des inversions amèneraient le corps dans des situations instables, faibles ou potentiellement dangereuses.

De plus, si nous avions eu un corps entièrement composé de liaisons pivots il serait extrêmement rigide et difficile à piloter. Tandis qu’un corps entièrement composé de liaisons sphériques aurait été beaucoup trop mobile et instable. Étant le résultat d’une longue sélection naturelle, nous nous retrouvons donc avec un parfait équilibre entre pivots et sphères répartis de manières cohérentes dans tout le corps.

Sélection

Prenons un regard plus général en considérant tous les animaux. Je laisserai à part ceux pour lesquels nous ne pouvons pas appliquer ce même principe de modélisation (serpents, pieuvres, etc). Il n’y a pas de possibilité simple car leur corps entier peut “s’arrondir”. Ainsi, leur mobilité et leur déplacement linéaire viendra pour beaucoup de l’ondulation de tout leur corps. L’ondulation provoquant ainsi la translation.

Revenons sur les animaux que l’on peut donc modéliser de la manière décrite précédemment, dont l’Homme fait partie. À la différence de l’ondulation de la première catégorie, c’est ici la combinaison de toutes nos articulations, qui sont pourtant des pivots et des sphères, qui nous permet une palette de mouvements diversifiés. Parmi tous les mouvements possibles, celui qui m’intéresse plus particulièrement ici est le déplacement linéaire.

Ceci nous donne un élément intéressant et très important pour la suite statuant que d’un enchainement particulier de mouvements rotatifs peut résulter un mouvement linéaire. Mouvements parfois décrits chez certaines personnes ou espèces d’animaux comme puissant et gracieux à la fois. Association de puissance et de grâce provoquant parfois même l’envoutement et le respect immédiat.

Limite naturelle

Au risque de me répéter, la Nature ne fait pas les choses de manière illogique. Dans un souci d’adaptabilité, et donc de survie tout simplement, le résultat que représente notre corps aujourd’hui est le meilleur de ce que la nature a obtenu suite à plusieurs millions d’années d’évolution. Afin d’en comprendre une partie des raisons, il est intéressant alors de se souvenir ici que la nature possède une quantité d’énergie limitée à sa disposition.

En ce sens, il est alors tout à fait normal que dans un monde où l’énergie se trouve en quantité limitée, chaque réceptacle vivant possède une capacité de stockage énergétique limitée également. Capacité qui peut varier subtilement au sein d’une même espèce en fonction de certains facteurs comme l’entrainement, l’alimentation, l’âge, etc.

D’un point de vue différent, la présence d’une quantité d’énergie illimitée autour de nous ne changerait en rien ce principe. Tout comme dans le cas d’une production d’énergie illimitée par notre corps, nous serions incapables de la stocker, et donc obligés de la dépenser ou de la laisser s’évaporer.

Petit rappel

Je tiens à rappeler brièvement ici que, tout comme je le fais dans la majorité de mes approches, la description que je peux faire de certaines choses se fait dans un premier temps avec un esprit d’observation simple. Je fais en sorte de ne pas mettre en avant de détails trop techniques ou superflus car cela n’est pas nécessaire lors de l’explication de mon approche.

Approche que je cherche à vous présenter de la manière la plus logique et fluide possible. De plus, vous pourrez observer par la suite que certaines choses pouvant être négligées sur le moment, comme ici l’énergie interne produite par le vivant, pourrait se retrouver par la suite abordées afin de complexifier ma vision.

Efficience énergétique

Du fait de sa présence en quantité limitée, la Nature a donc eu besoin de faire des choix permettant au vivant d’avoir une consommation en énergie la plus efficiente possible. Et bien que la quantité de mouvements et la force que vous déployez dans une journée soient difficilement quantifiables, ils n’en restent pas moins limités.

Sachant que si vous aller trop loin dans cette consommation et que vous dépensez l’énergie que l’on pourrait appeler “de réserve” ou “de survie”, il vous faudra parfois plusieurs jours de récupération afin de refaire le plein. Nous pouvons prendre comme exemple assez commun une sortie jusque tard dans la nuit après une journée complète d’activité, suite à laquelle votre énergie des jours suivants s’en est trouvée réduite.

Choix optimal

Ainsi, le choix de nos articulations pivots et sphériques détaillées précédemment se trouvent être le choix le plus efficient quand on considère la matière à disposition, ainsi que l’énergie disponible et consommée pour réaliser le mouvement souhaité en quantité. En allant même plus loin, on peut dire que les articulations sphériques nous amènent le choix dans la direction pendant que les articulations pivots nous donnent la rigidité dans la structure.

Je résumerais alors tout ce qui a été expliqué jusqu’ici par la phrase suivante :

Quand la direction est incertaine, on se laisse guider par la sphère, mouvement rotatif en trois dimensions, tandis qu’on utilisera la puissance du pivot, mouvement rotatif plan, pour se propulser de manière certaine et assurée lorsque la direction est définie.

Prenons pour exemple un coureur de trail, celui-ci va courir sur différents types de revêtement et notamment sur des pierres, des troncs d’arbres ou autres obstacles. À chaque foulée, le coureur va tout d’abord guider grossièrement sa jambe et sa cheville pour que le pied rebondisse perpendiculairement à la surface. Mais il ne bloquera la cheville que dès lors qu’il aura touché la surface en question.

Il laisse à son et pied et sa cheville la possibilité de changer légèrement d’orientation afin que la direction du rebond soit optimale. Suite à ce blocage de la cheville, il utilise alors le mouvement de son genou afin de se propulser dans la direction indiquée par la cheville. La cheville permet la sélection de la direction quand le genou permet le déploiement d’un maximum de puissance dans la direction indiquée. On revient à ce que l’on a vu précédemment avec une combinaison optimale des deux types d’articulation.

Confusion

Arrivés à ce stade vous devriez toujours me suivre dans mon raisonnement, bien qu’étant plutôt confus concernant la suite. Un début basé sur des objets sphériques ou cylindriques, suivi de la comparaison entre deux mouvements articulaires basée sur une efficience en énergie. Et on termine selon l’idée que la sphère représente le choix des possibles et le cercle la puissance dans une direction.

Le brouillard est dense mais des éléments de réponse vont venir se greffer petit à petit.

 

Mots clefs de l’article

  • Nature & Sphère
  • Biomécanique, Evolution et Rotation
  • Souplesse vs Rigidité
  • Choix dans la Trajectoire

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